Sorède 66690 Pyrénées-Orientales

Sorede perd son âme par des constructions à tout va ; tout ce qui a fait le charme de Sorede disparaît au profit de constructions immobilières.
Le village est un véritable chantier permanent loin de la tranquillité attendue et recherchée.
Je rejoins le commentaire précédent.

Pourquoi Sorède ? Une seule raison qui en est le point le plus positif, l'emplacement géographique en Pays Catalan, un village (pas une ville, pas une banlieue dortoir), proche de la nature.

Au fil des ans, le lien intergénérationnel s'est brisé marquant le début du déclin de Sorède, je dirai même la fin de la démocratie participative de Sorède.

Que s'est-il passé ? Au lieu d'avoir une vision et un projet clair pour Sorède, il semblerait que certains aient cédés à la pression des promoteurs immobiliers, sans vision, sans cohésion, laissant construire des quartiers entiers sans connexion entre eux, comme une sorte de banlieue résidentielle où les gens partent le matin et rentrent le soir sans se côtoyer, sans lien social entre les habitants et surtout sans connexion avec le centre et la vie du village. Un village avec des villageois ne participants pas à la vie du village n’est pas/plus un village.

Les quartiers ou lotissements en question auraient pu être bien construits, avec des parcs pour les enfants, des arbres, des bancs pour les anciens, mais il semblerait qu'il s'agissait de construire pour construire... Dans quel but ? Enrichir certains au dépend d'un village entier, de la vie des villageois ? Pour en faire une banlieue dortoir où personne en se connais ou ne se salut ?

Les conséquences, la disparition des liens sociaux intergénérationnels, la perte de la culture locale, l'absence de consultation des habitants pour les nouveaux projets, la dégradation progressive mais certaine de la vie du village où chacun vie désormais chez soi sans se préoccuper du voisin ou du devenir du village.

Un pays, une ville ou un village dans lequel les habitants ne se soucient que de leur maison sans se soucier de leurs voisins et du bien être collectif est un endroit corrompu, les dirigeants peuvent y prendre les décisions sans se soucier de la population et de son bien être.

Est-ce le cas à Sorède ? Mon avis est que le rôle de maire de village est de faire des projets en collaboration étroite avec la population locale, le consensus.

Un autre point que j'aimerai souligner, la grande majorités des grandes villes d'aujourd'hui ne sont que le regroupement de village d'autrefois du fait de la construction jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de frontières entre ces villages et que ceux-ci deviennent de simples quartiers d'une ville. Les niveaux d’extension des villages dans la plaine du Roussillon est telle que les villages sont presque collés les un aux autres, devenant des banlieues dortoirs de Perpignan, perdant leur identité, leur culture et leur vie local, au profit de qui ?

Comment améliorer la situation ? Je me permet de soumettre quelques idées :
- Arrêter la construction de lotissements avant d’avoir une vision claire, cohérente et choisie par les habitants.
- Établir un projet identitaire pour le village avec une vision sur 20, 30, 50 ans.
- Connecter les lotissements aux centre du village de sorte que les villageois puissent se rendre, à pied, à vélo ou autre au centre du village.
- Planter des arbres (espèces endémiques) au bord des routes pour faire baisser la température dans le village et permettre aux habitants de se déplacer aisément sans brûler au soleil .
- Faire de la démocratie participative et demander aux habitants ce qu'ils veulent
- Construire des parcs et lieux de rassemblement intergénérationnels afin que chaque villageois ait un parc à moins de 4 minutes à pied de son domicile.
- Rendre le centre du village piéton/cyclable en mettant à disposition un parking à moins de 2 minutes du centre.
- Faire vivre ce centre.
- Limiter les mandats municipaux à 2 maximum
- Créer une zone verte autour des limites actuelles du village afin de le protéger des fortes chaleurs, des intempéries et de la pollution
- Encourager les habitants à planter des arbres chez eux, des espèces locales afin de limiter l’érosion, combattre les inondations, et limiter la chaleur et donc l’utilisation de la c